On peut par exemple imprimer le scénario avec un interligne double, et annoter à la main, sous chaque détail du scénario, le plan ou la suite de plans que vous voyez. Pour indiquer le plus d’éléments possibles, n’hésitez pas à utiliser des abréviations.

Exemples :
- PL fix pl face G = Plan large fixe en plongée face aux personnages, au coin gauche de la pièce.
- PR fix chps-ctrechps 3/4 face dte John = Champ-contrechamp de John et son interlocuteur en plan rapproché fixe où l’on voit le 3/4 droit du visage de John et le 3/4 gauche du visage de son interlocuteur (extrapolation grâce à la loi du champ-contrechamp)
- GP Trav G->D face Gpe = Gros plan en travelling de gauche à droite sur les visages du groupe, face à eux.

Une fois ce travail fait, l’idéal est d’aller le tester avec une caméra et une personne complice qui ferait les doublures, directement sur les lieux du tournage (ou un espace similaire). Vous pourrez ainsi sortir de cet exercice avec un plan de plateau sur lequel sont annotées sommairement la position des personnages et celle, numérotée, de la caméra pour tous les cadrages nécessaires. Il suffira alors de reporter les numéros sur les annotations que vous aurez griffonnées sur votre scénario.

Note : Ce qui est décrit ici est le processus du découpage technique, qui amène au story-board. Il est courant que l’on utilise le terme de "découpage technique" pour désigner ce que l’on appellera ici "story-board".